Chers amis,
En ce temps de confinement, après la semaine sainte et dans la joie de Pâques, il est temps de soigner et travailler nos “églises domestiques” dont St Jean-Paul II nous parlait en son temps de manière prophétique.
Le temps de Pâques est traditionnellement le temps de bénédiction (ou de renouvellement de la bénédiction) des maisons, aussi je vous propose, de nous retrouver dimanche à 17h sur Youtube. que chacun chez soi ait préparé un coin prière avec un bol d’eau, une soucoupe avec un peu de sel et un rameau (une branche quelconque).
Nous aurons un temps de prière ensemble au cours duquel nous achèverons ensemble la neuvaine à la Miséricorde divine puis le curé bénira “ecclesia et paroeci” (paroisse en latin 😉) l’eau et le sel qu’il vous invitera ensuite à mélanger.
A la suite de cette bénédiction vous pourrez faire le tour de la maison en traçant des signes de croix avec le rameaux trempé dans l’eau bénite.
Parmi toutes les bénédictions possibles – un lieu de travail, un commerce, une voiture –, celle invoquée sur le toit et les murs d’un foyer revêt une épaisseur particulière. « Cette pratique s’enracine dans la liturgie du peuple d’Israël, elle rappelle le sang de l’agneau pascal que les Hébreux ont mis sur leur porte avant la fuite en Égypte, détaille le Père Emmanuel Roberge. Durant les premiers siècles, temps de persécution, la foi est vécue au sein des foyers, la domus ecclesiae, “maison d’Église”. La première liturgie chrétienne était célébrée à la maison. » Une place centrale dont témoignent nombre de passages bibliques, depuis l’hospitalité d’Abraham jusqu’aux visites de Jésus à Marthe, Marie, Zachée, etc. Résonne aussi la consigne de Jésus aux disciples missionnaires : « Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison”. » (Lc 10, 5) Une paix qui vient s’établir entre les murs comme elle s’étend à tous les hôtes.