Homélie du père Jean-Philippe – Dimanche des rameaux

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Les Rameaux 2020

Le voici ! Mais qui attendons-nous ?
Qui acclamons nous avec le peuple d’Israël, avec la fille de Sion, avec les habitants de Jérusalem ? il y a la douceur et la force de l’Agneau qui s’offre en victime d’amour. Et c’est lui que nous voulons recevoir, que nous voulons suivre tout au long de cette semaine.

Alors Seigneur, donnes nous la grâce de te suivre tout au long de cette semaine, en acceptant de poser, maintenant, un acte de Foi, un acte d’amour, un acte de confiance. Jésus mon intelligence est scandalisée du moyen que tu prends pour nous dire : je vous aime et je prendrais le moyen le plus approprié pour vous le manifester. « Pas de plus grand Amour que de donner ma Vie, pour vous rendre la Vie »
Alors ! est-ce que vous voulez bien essayer, avec ma grâce, de me suivre jusqu’à samedi soir, jusqu’à dimanche pour l’heure de mon triomphe, du triomphe de la Vie sur le mal et la mort ? Cela n’est pas une vengeance envers ceux qui m’ont condamné, abandonné, trahit, mais une victoire d’Amour sur la mort, Dieu est Père de tous et il veut pour chacun, ce qu’il y a de meilleur pour ces enfants. Je veux pour vous ce qu’il y a de plus grand : la Vie.
Est-ce que vous voulez bien accepter, alors que vous connaissez ce temps de confinement et de dépouillement de ce qui vous paraîsait important, de me suivre dans ces moments de pauvreté, d’humilité, pour découvrir à la lumière de l’Esprit saint, le grand moment que nous allons vivre ensemble au plus intime de nos cœurs.
Non je ne vous abandonne pas, bien au contraire, je vous libère de l’esclavage des égoïsmes, des peurs, des angoisses, de la violence, de la haine, de la honte et de la culpabilité, tous ces fruits du péché qui vous conduisent à ne plus compter que sur vous-même et vous mène à la séparation douloureuse d’avec votre Père.
Oui ! Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son fils, son bien aimé. L’Agneau, Je sais cela vous dépasse complètement, mais soyez sans crainte, il a plu à votre Père du ciel de me donner à vous.
Sans vous en rendre compte, malheureusement vous vous êtes laissé fourvoyer et vous avez voulu prendre le pouvoir sur la Vie, sur l’amour. Mais regardez autour de vous combien d’homme et de femme, de jeunes, sont perdu et vous n’arrivez pas à trouver de solution. Le plus grand mal est spirituel et vous ne pouvez pas y répondre par l’accumulation de pouvoir sur les biens matériels, tous ces biens sont a votre service et ne doivent pas faire de vous des esclaves.
Mere Teresa nous donnait déjà ces conseils : « Vous autres, en Occident, bien plus que l’indigence matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c’est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres. Les riches, d’ailleurs, ne comptent-ils pas souvent dans leur rang des personnes spirituellement indigentes ? Je pense qu’il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l’amertume, la colère et l’isolement qui vienne de l’aliénation spirituelle, cela demande une infinie patience ».

Ce sont des biens que je vous ai confié pour faciliter votre communion fraternelle. Écoutez les conseils du Pape François, en lisant ou relisant « Laudato si » pour prendre soin de votre planète.
Vous ne pouvez pas voir avec vos yeux de chaire que le démon, le menteur, le séducteur, a mis l’anarchie dans l’ordre des biens qui vous sont confier. Sur moi il n’a aucun pouvoir car je n’obéis qu’au Père.
Alors acceptez-vous de me suivre sans vouloir m’accaparer, sans vouloir tout ordonner vous-même. Si oui ! Il vous faudra me faire confiance chaque jour et ne pas vous décourager, ne pas abandonner car nous allons avoir une semaine intense à vivre ensemble.
Toute cette belle liturgie de l’église, de mon église, est là pour vous aider, vous guider, vous élever. Oui ! C’est un combat contre notre paresse, contre nos découragements, contre notre orgueil qui ne veux reconnaître ce qui est bien, que si cela vient de vous.
Mes pauvres enfants ! Je suis là auprès de vous a attendre que vous ouvriez votre cœur, votre intelligence, votre tendresse, à ma toute puissance miséricordieuse. « Seigneur sauves nous !». Le démon cherche à vous égarer en vous mettant dans l’action alors que je réclame votre présence pour vous faire entendre le crie de mon cœur de Fils bien aimé du Père : « j’ai soif »
Oui ! Tout hommes est aimé infiniment de Dieu, du Père, de moi son fils qui vous donnes la vie et qui vous donne l’esprit saint. Regardez autour de vous toute cette semaine et soyez des Artisan de Paix, d’Amour, de ma Tendresse pour toute personne, acceptez de changer intérieurement, dans votre cœur, dans votre intelligence. Decidez vous pour un chemin d’amour et de pauvreté. Autrement vous serez comme mes disciples qui n’ont pas pu aller jusqu’au bout de ce chemin que nous allons prendre ensemble. Très vite, si vous ne vous appuyez que sur vous-même, vous allez être fatigué.
Je vous remercie et je vous aime comme le Père vous aime, soyez dans la joie petit troupeau, j’ai pour vous vaincu la mort.
Mes enfants, Je vous donne Marie, , pour vous guider tout au long de cette semaine, ma Mère, Elle a été choisi par mon Père pour moi et pour vous. Elle, comme le Père et comme moi : « sommes malade de la Miséricorde ».
Confiance et courage La Vie est vainqueur de la mort.

Auteur :Mr le curé

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