Du 27 au 29 septembre se tiendra le « CONGRÈS MISSION » à Paris, il serait souhaitable que nous soyons nombreux de la paroisse à y participer, afin de développer notre créativité missionnaire et de renouveler notre élan.
Ci-dessous un extrait d’un interview du Cardinal Sarah à l‘occasionde son dernier livre, qui peut nous aider à avancer.
« Les chrétiens doivent être missionnaires, ils ne peuvent garder pour eux le trésor de la foi. La mission, l’évangélisation demeure une urgence spirituelle. Comment pourrions-nous rester tranquilles alors que tant d’âmes ignorent la seule vérité qui libère : Jésus-Christ ? Le relativisme ambiant en vient à considérer le pluralisme religieux comme un bien en soi. Non !
La plénitude de la vérité révélée qu’a reçue l’Église catholique doit être transmise, proclamée, prêchée. Mais le but de l’évangélisation n’est pas la domination du monde, mais le service de Dieu. N’oublions pas que la victoire du Christ sur le monde… c’est la Croix ! Nous n’avons pas à vouloir nous emparer de la puissance du siècle. L’évangélisation se fait par la Croix. Les martyrs sont les premiers missionnaires. Pourtant aux yeux des hommes, leur vie est un échec. Le but de l’évangélisation n’est pas « de faire du nombre » dans la logique des réseaux sociaux qui veulent « faire du buzz ». Notre but n’est pas d’être populaire dans les médias. Mais nous voulons que chaque âme, toutes les âmes soient sauvées par le Christ. L’évangélisation n’est pas une question de succès, elle est une réalité profondément intérieure et surnaturelle. Il y a urgence à annoncer le cœur de notre foi : seul Jésus nous sauve du péché. Toutefois, il faut souligner que l’évangélisation n’est complète que lorsqu’elle atteint les structures de la société. Une société inspirée de l’Évangile protège les plus faibles contre les conséquences du péché. Inversement une société coupée de Dieu devient vite une structure de péché. Elle encourage au mal. C’est pourquoi on peut dire qu’il ne saurait y avoir de société juste sans une place pour Dieu dans le domaine public. Un État qui proclame l’athéisme est un état injuste. Un État qui renvoie Dieu au domaine privé est un État qui se coupe de la source réelle du droit et de la justice. Un État qui prétend fonder le droit uniquement sur son bon vouloir, qui ne cherche pas à fonder la loi sur un ordre objectif reçu du Créateur, risque de sombrer dans le totalitarisme. »