PARCOURS PENTECÔTE 2020
50 jours pour recevoir le Saint-Esprit
Demander a nouveau le don de l’Esprit Saint, c’est demander, par l’intercession de nos frères dans le Christ, le renouvellement du don de l’Esprit Saint reçu par le sacrement de la Confirmation. Selon la parole du Christ à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4, 10).
La préparation
Pour s’y préparer, quatre séances auront lieu durant le temps pascal les lundis 20 et 27 avril, 4 et 11 mai, animée par le père Ignace
Le 13 mai aura lieu la veillée de prière “Jésus Sauve”
Du 21 au 30 mai nous vivrons la neuvaine à l’Esprit Saint tous ensemble
Les 30 et 31 mai ce sera la fête de la Pentecôte au cours de laquelle nous vous proposerons de renouveller votre consécration au saint Esprit
Rendez-vous pour la première séance le lundi 20 avril de 20h30 à 21h30
L’inscription et le déroulement
Merci de vous inscrire ici, via la nouvelle plate-forme paroissiale Digithéo. Vous recevrez alors un lien pour vous intégrer l’équipe et participer à la rencontre
Afin que les échanges soient plus interactifs, que l’on puisse avoir des temps de partage, nous allons utiliser l’application de visio conférence Microsoft teams
cliquez sur ICIpour rejoindre la rencontre :
Pourquoi demander l’effusion de l’Esprit Saint ?
Nous sommes habitués au carême, mais si peu au temps Pascal, ce temps de l’année liturgique qui nous mène de Pâques à la Pentecôte !
« Le Temps pascal est une dilatation du jour de Pâques, cinquante jours célébrés dans la joie et l’exultation comme si c’était un jour de fête unique ou mieux un grand dimanche. » (Saint Augustin)
Ce jour d’éternité, nous le vivons en espérance dans nos célébrations liturgiques tout au long du temps pascal : 50 jours comme un grand dimanche ! Tous les textes de la parole de Dieu qui nous sont proposés, tant ceux des dimanches que ceux des semaines avant la Pentecôte, nous rappellent ce mystère de vie : Jésus, mort et ressuscité, nous donne son Esprit d’amour, de tendresse, de vérité et de vie.
L’extraordinaire de la vie chrétienne, c’est que le Christ veut que nous vivions de son Esprit même, celui qui le mettait en relation avec son Père, celui qui le faisait agir. Être chrétien, c’est finalement et simplement vivre de l’Esprit Saint pour prolonger ce que Jésus-Christ a vécu : un lien intime avec Dieu pour vivre du Royaume de Dieu.
L’Esprit-Saint donne à celui sur qui il descend une force pour être
témoin et les dons nécessaires à la communauté chrétienne et à la mission.
– Nous l’avons reçu au baptême et à la confirmation, et chaque fois que nous nous confessons et que nous communions, son don nous est renouvelé.
– Et pourtant il nous semble parfois que notre vie spirituelle n’avance pas.
– Ou bien que notre vie avec Dieu ne porte pas les fruits que le Seigneur devrait nous faire porter.
– Que notre ferveur s’est progressivement éteinte. Que la foi, l’espérance et la charité sont davantage à l’état latent plutôt que des forces vives.
– Que l’ardeur à annoncer l’évangile s’est refroidi. Le respect humain a pris le dessus.
– Que le désir de la sainteté a fait place à un ensemble de compromis avec le monde.
– Ou bien que le Christ est une personne lointaine avec qui nous n’avons plus guère de rapport.
– On pourrait allonger la liste des symptômes de la maladie spirituelle dont la cause est le fait d’avoir endiguer ce torrent d’eau vive qu’est l’Esprit Saint. Il ne jaillit en nous plus qu’un mince filet d’eau. Il nous faut à nouveau demander à Dieu la grâce qu’il coule à plein bords.
– C’est pourquoi une préparation est nécessaire pour apprendre à lui laisser la place, à l’écouter et à se laisser entraîner par lui, ainsi qu’un grand désir de le recevoir.
L’an dernier, le Saint-Père est revenu sur le pouvoir de l’Esprit Saint, une force qui s’est d’abord exprimée face aux disciples. Après 50 jours incertains, «arrive l’Esprit Saint et les préoccupations disparaissent : maintenant les apôtres ne craignent plus, même devant celui qui les arrête (…), maintenant ils n’ont plus peur de mourir». L’histoire des disciples, a expliqué le Pape François à la foule réunie place Saint-Pierre, est renouvelée par la jeunesse de l’Esprit : ces jeunes qui étaient en proie à l’incertitude ont été transformés par une joie qui les a fait renaître. «L’Esprit Saint a fait cela», car c’est «la Personne la plus concrète, la plus proche, celle qui nous change la vie». Alors comment fait-il, a questionné le Saint-Père. Pour comprendre, il faut regarder l’exemple des Apôtres : «l’Esprit ne leur a pas rendu les choses plus faciles, il n’a pas fait des miracles spectaculaires» mais «a apporté dans la vie des disciples une harmonie qui leur manquait, la sienne, parce qu’il est harmonie».
Harmonie à l’intérieur des hommes
Cependant, il semble qu’aujourd’hui l’harmonie soit mise de côté, s’est inquiété le Pape. Nous «risquons d’exploser, sollicités par une nervosité continuelle qui nous fait réagir négativement à tout. Et on cherche une solution rapide, une pilule après l’autre pour aller de l’avant, une émotion après l’autre pour se sentir vivants», tandis que chacun a surtout besoin de l’Esprit qui met de l’ordre dans la frénésie, qui est «paix dans l’inquiétude, confiance dans le découragement, joie dans la tristesse, jeunesse dans la vieillesse, courage dans l’épreuve». François a été très clair : un christianisme sans Esprit est un moralisme sans joie.
Harmonie entre les hommes
L’Esprit Saint apporte également l’harmonie entre les hommes, «il nous fait Église, il assemble des parties différentes en un unique édifice harmonieux», a expliqué le Pape avant de reprendre les paroles de saint Paul, qui parle de l’Église comme un ensemble varié : «nous sommes différents dans la variété des qualités et des dons». Et à partir de cette diversité, l’Esprit a construit l’unité, parce qu’il est «spécialiste dans la transformation du chaos en cosmos, dans la mise en harmonie».
Dans un monde où les discordes sont devenues de véritables divisions, «nous avons besoin de l’Esprit d’unité qui nous régénère comme Église, comme peuple de Dieu et comme humanité fraternelle». Puis François a rappelé le risque de l’entre soi, de se réunir autour de son groupe, mais l’Esprit Saint «relie les distances, unit les lointains, ramène les égarés. Il fusionne des tonalités différentes en une unique harmonie parce qu’il voit tout d’abord le bien, il regarde l’homme avant ses erreurs, les personnes avant leurs actions».
Ainsi, c’est avec l’Esprit Saint que l’Église est Peuple saint de Dieu. Le Saint-Père a conclu avec les paroles de Paul VI lors de l’Audience générale du 29 novembre 1972 :